Chères Icessiennes, chers Icessiens,
D’un commun accord, la France va mal. Les séniles nous ont habitué au « c’était mieux avant, », quand le propre de la jeunesse a toujours été le progrès. Mais aujourd’hui, nombreux sont les jeunes qui pensent que...
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Chères Icessiennes, chers Icessiens,
D’un commun accord, la France va mal. Les séniles nous ont habitué au « c’était mieux avant, », quand le propre de la jeunesse a toujours été le progrès. Mais aujourd’hui, nombreux sont les jeunes qui pensent que « c’était mieux avant ». Au niveau économique, certes , mais au niveau artistique aussi, voire moral. C’est pourtant frustrant d’être une génération, la première depuis longtemps, qui voit taxées ses idées de rétrogrades. Nos constats sont catastrophiques, mais nous ne supportons pas, des hauteurs de notre orgueil juvénile, accepter un idéal trop vieux. Nous sommes la nouveauté intellectuelle, comment pouvons nous résoudre ce paradoxe ? Je répondrais : par l’intelligence. La bêtise n’a pour seul mouvement que l’agitation stérile. Elle croupit dans sa vase, et prépare son terreau de malheurs et de souffrance. Quand l’excellence, la vérité et le bien sont délaissés au profit des idéologies, ou de la stagnation int
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