LE CERCLE PROUDHON,
ENTRE EDOUARD BERTH ET GEORGES VALOIS
A l’époque où il publie ses Méfaits des intellectuels, en 1914, la grande idée du très
sorélien Edouard Berth, décrit par Yves Guchet comme le « plus remarquable peut-être des
collaborateurs »...
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LE CERCLE PROUDHON,
ENTRE EDOUARD BERTH ET GEORGES VALOIS
A l’époque où il publie ses Méfaits des intellectuels, en 1914, la grande idée du très
sorélien Edouard Berth, décrit par Yves Guchet comme le « plus remarquable peut-être des
collaborateurs » des Cahiers du Cercle Proudhon1
, est que Maurras et Sorel se complètent
l’un l’autre à la façon d’Apollon et de Dionysos.
« L’Action française qui, avec Maurras, est
une incarnation nouvelle de l’esprit apollinien, par sa collusion avec le syndicalisme qui, avec
Sorel, représente l’esprit dionysien, écrit-il, va pouvoir enfanter un nouveau grand siècle, une
de ces réussites historiques qui, après elles, laissent le monde longtemps ébloui et comme
fasciné »2
.
Berth, on aura l’occasion de le voir, changera d’avis par la suite.
Mais il ne fait pas
de doute que cette conclusion correspond alors aux leçons qu’il a tirés de sa participation aux
activités du Cercle Proudhon, cénacle entouré aujourd’hui, près d’un siècle plus
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