L’essai « Pour une critique positive » parut en 1964, parut au lendemain du combat perdu pour l’Algérie Française, « écrit par un militant, pour les militants », ce texte analyse sévère et lucide, est en quelque sorte notre « Que faire ».
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L’essai « Pour une critique positive » parut en 1964, parut au lendemain du combat perdu pour l’Algérie Française, « écrit par un militant, pour les militants », ce texte analyse sévère et lucide, est en quelque sorte notre « Que faire ».
« Pour une critique positive » établit une distinction fondamentale et sans équivoque entre nationaux et nationalistes. L’attitude des premiers est dénoncée en des termes très durs. Incapable d’organisation, méprisant le militantisme, facilement enthousiastes et aussi facilement découragés, les nationaux, en « troupeau massif », se refusant à prendre en main leur politique, se réfugient dans les mythes : mythes du « sursaut national », du « sauveur », de l’armée, mythe des rassemblements ou « fronts » électoraux (écartés d’une formule impitoyable, « zéro plus zéro égal zéro ! »).
A la conception des nationaux, « Pour une critique positive » oppose l’idée d’une organisation, d’un mouvement révolutionnaire « pur et dur », sans « petit chef » mais
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