Françoise Witté, à l’Office du Tourisme du Pouldu
Ce qui frappait d’abord c’était ses yeux bleus.
Le regard direct d’une petite femme mince, élégante, droite, qui vous
serrait fermement la main.
Ensuite, avec le temps qui accorde plus d’intimité, elle...
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Françoise Witté, à l’Office du Tourisme du Pouldu
Ce qui frappait d’abord c’était ses yeux bleus.
Le regard direct d’une petite femme mince, élégante, droite, qui vous
serrait fermement la main.
Ensuite, avec le temps qui accorde plus d’intimité, elle vous accueillait avec un
affectueux baiser.
Françoise a vu le jour dans le 2ème arrondissement de Paris, le 9 juillet 1921.
Son père, Edouard Leclerc, avait été
réformé du front pendant la guerre 14-18 et affecté à un service de police à Paris.
Il était chargé de prévenir les
familles du décès de leur fils et de porter aux malheureux parents des courriers parfois annotés de la mention
« mort en lâche » qu’il s’arrangeait pour faire disparaître.
Dès 1930, elle est venue passer ses vacances au Pouldu, avec ses parents qui avaient été séduits par la beauté de
ce paysage de bord de mer.
La station balnéaire du Pouldu avait connu un grand développement de 1880 à 1914 et son attraction n’avait cessé
de s’étendre ensuite avec la construct
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